Ville « intelligente »
ou ville « automatique » ?
La ville de demain sera intelligente. Le schéma se met en place. Il fait la part belle aux métiers de flux (transports, eau, énergie) et parfois à la sécurité. Ces choix sont logiques : il s’agit des métiers pour lesquels les données sont les plus volumineuses et les plus facilement accessibles, notamment du fait de la multiplication de capteurs connectés.
La ville de demain sera intelligente. Le schéma se met en place. Il fait la part belle aux métiers de flux (transports, eau, énergie) et parfois à la sécurité. Ces choix sont logiques : il s’agit des métiers pour lesquels les données sont les plus volumineuses et les plus facilement accessibles, notamment du fait de la multiplication de capteurs connectés. Il faut le préciser : la ville intelligente est pilotée par la donnée. Une trentaine de territoires expérimentent en France à des échelles plus ou moins importantes (une rue, un quartier ou la ville) ce qu’est une approche « smart » et son fonctionnement « data driven ».
Quelques premiers résultats sont encourageants et ont pu donner lieu à des évaluations intéressantes. Des économies réelles apparaissent, par exemple grâce à une gestion plus « intelligente » des consommations électriques des bâtiments communaux et de l’éclairage public. Il en est de même pour l’eau. La régulation du trafic automobile est améliorée. Quelques grands opérateurs ont construit, avec des territoires, des démonstrateurs probants.
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